Des doutes sont émis quant au droit de Ladbrokes d’exercer en Belgique. C’est ce qui justifie l’ouverture d’une enquête par la Commission Européenne.
La société britannique de paris Ladbrokes se retrouve aujourd’hui en plein dans le collimateur de la Commission Européenne. L’organe annonce ouvrir ce mercredi 2 septembre 2020 une enquête approfondie qui vise à déterminer si le droit exercé en Belgique par la société de jeux de hasard est conforme aux règles de l’Union européenne en matière d’aide d’État. En réalité, il est soupçonné un apport d’État illégal belge dont bénéficierait Ladbrokes.
La question centrale autour de cette affaire tourne autour des paris virtuels, qui auparavant étaient exclusivement organisés et proposer par Ladbrokes sur le territoire Belge. Sur plusieurs années, la société avait maintenu le monopole national de ce service qu’elle offrait en ligne et dans la majorité de ses agences. Ce que l’on soupçonne à ce jour est une possibilité d’infraction aux règles de la concurrence, car, les autorités belges avaient souhaité concevoir un cadre régulatoire unique et n’avaient pas accordé d’autres licences. Selon la Commission, cela aurait pu très bien profiter au monopole de Ladbrokes sur le secteur en créant une distorsion de concurrence.
Comme mentionné ci-dessus, le service clé qui fera l’objet spécifique de cette enquête est celui des paris. Il s’agit d’un type de paris qui se situe à la croisée des chemins entre les jeux de casino et les paris sportifs.
Si pendant longtemps, ce type de paris à prospérer en dehors d’un cadre juridique précis, ce n’est plus le cas aujourd’hui, surtout en Belgique. Il existe désormais une clarification réglementaire qui définit clairement son cadre d’exercice et les règles qui s’y appliquent.