Dans plusieurs pays d’Europe, les organismes de régulation des jeux de hasard font face à des cas de paris truqués ou de matchs truqués.
Cette fraude consiste à définir à l’avance l’issue d’une rencontre sportive pour rapporter de l’argent à un camp donné ou aux bookmakers. Elle est courante dans des pays tels que l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni et même en Belgique... De plus, on remarque qu’elle ne concerne pas exclusivement les matchs de football : elle porte sur toutes les disciplines sportives, et en particulier sur le tennis et le volleyball.
Ces dernières années, les paris truqués ont connu une certaine expansion avec l’avènement des paris en ligne. Moins faciles à contrôler que les paris physiques, les paris en ligne sont un domaine de prédilection pour la mafia organisée. Cependant, cette situation ne devrait guère perdurer, car les Pays-Bas et la Belgique ont décidé de faire front ensemble contre cette malversation.
Pour s’assurer de mettre en place un dispositif efficace, la Belgique et les Pays-Bas ont choisi de faciliter leurs échanges et leur communication sur le sujet. Les capacités d’intervention de la police seront renforcées, et il sera plus facile aux forces de l’ordre des pays du Benelux d’agir dans un pays comme dans l’autre. En effet, les autorités manquent souvent d’arrêter les fraudeurs parce qu’elles n’arrivent pas à intervenir assez vite. Il est donc question de simplifier la tâche aux équipes de terrain en leur offrant l’opportunité de répondre automatiquement en cas d’alerte et d’effectuer de fréquentes perquisitions sur le terrain.
Ensuite, les Pays-Bas et la Belgique se rencontrent le 23 novembre prochain pour une après-midi d’études autour du thème « Matchs truqués : prêts à lutter ?! ». Initiée par la Commission des Jeux de Hasard belge, ce creuset permettra d’évaluer les progrès effectués par les Pays-Bas et la Belgique en matière de lutte contre les matchs truqués. Le Secrétaire général du Benelux sera présent, de même que le ministre de la Justice belge Koen Geens.