Bwin (ou Bwin Party) constitue l’une des entreprises des jeux de hasard les plus populaires d’Europe et du monde. Certaines rumeurs prétendent que son concurrent canadien Amaya souhaite le racheter, mais rien n’est encore confirmé… En plus, Amaya est actuellement sous contrôle judiciaire.
Bien qu’Amaya traverse en ce moment une période difficile (elle est sous une enquête judiciaire menée par les USA et le Canada), l’entreprise de jeux montréalaise ne cache pas ses ambitions. Après avoir racheté Pokerstars en juin 2014, elle aurait à présent le désir, selon des rumeurs, de reprendre Bwin Party, classée 9e entreprise des jeux de hasard au monde. On se demande bien pourquoi un géant comme Amaya, 3e industriel des jeux au monde, aimerait acquérir Bwin…
Les motifs sont pourtant bien simples. L’Europe est en train de mettre en place une réglementation sévère et stricte pour contrôler et surveiller le marché des jeux de hasard en ligne. Ce marché génère environ 37 milliards de dollars US, et si la législation se resserre, les revenus des entreprises pourraient radicalement baisser… C’est la raison pour laquelle de grandes sociétés de jeux comme Amaya et Bwin Party cherchent à s’associer ou à fusionner. Devenir un grand groupe leur permettrait de limiter leurs charges et d’éviter de perdre d’importantes parts de marché.
Pour l’instant, rien ne laisse présager que Bwin Party aimerait fusionner avec Amaya. Il est vrai, l’entreprise avait laissé entendre en novembre dernier que des discussions étaient en cours pour de possibles « combinaisons d’affaires ». C’est à la suite de cette annonce que sa valeur en bourse qui avait chuté d’un tiers est remontée, et c’est aussi suite à cette annonce que le nom d’Amaya comme potentiel acquéreur a été évoqué. Mais si le groupe basé à Gibraltar se porte bien et trouve suffisant son bénéfice annuel de 58 millions de dollars US, il n’aura pas forcément besoin d’accepter l’offre d’Amaya. Et rien ne prouve non plus que Bwin Party n’a pas reçu d’autres propositions.
Affaire à suivre donc…